jeudi 10 mai 2012

L’agressivité et la mauvaise foi des militants sarkozystes


Alors que nous avons dû supporter leur maître pendant 5 ans, les militants sarkozystes ont la défaite plutôt aigre.
Il suffit de voir leurs commentaires sur les réseaux sociaux ou encore leurs observations à l’endroit du président élu qui n’a pas encore pris ses fonctions.
Par exemple, la promesse de François Hollande de bloquer le prix de l’essence à la pompe pendant trois mois.
Cette proposition a été faite dans un contexte de hausse continue du prix de l’essence et M. Hollande était conscient que des personnes notamment dans les zones rurales y perdent une bonne partie de leur salaire. 
Mais voilà !! Ô reniement !! D’après nos chers sarkozystes Mr Hollande serait déjà en train de se renier au vu de la précision de Michel Sapin de ne pas bloquer le prix de l’essence dans un contexte baissier…
Est-il vraiment nécessaire de rappeler que l’idée est de faire payer l’essence le moins cher possible aux français ??

Mais voilà ! Les sarkozystes entendent utiliser toute leur mauvaise foi et leurs travestissements de la vérité  pour « combattre » l’action du président élu. Et oui ! Ils ont la défaite aigre !


Tout est bon à critiquer pour un sarkozyste pur jus jusqu’à la voiture choisie par François Hollande pour son investiture ! Une hybride !! Non mais !


"J'ai fait ces déclarations à chaud, à un moment où il y avait 500 000 voix d'écart. Mais j'assume mes propos. Ce n'est pas un recours sur un coup de tête mais pensé", assure-t-elle.
Nous avons également l’exemple de la député UMP d’aix qui a déposé un recours devant le conseil constitutionnel pour demander l’annulation de l’élection…
Elle juge en effet, l’élection de François Hollande « illégitime » LOL !!

Election de "république bananière", président "illégitime", entouré d'une "bande de rigolos" et soutenu par des "zoulous" : comme à son habitude, Maryse Joissains n'a pas fait dans la dentelle pour contester la victoire de François Hollande.

Après avoir laissé parler sa "rage au ventre" en dérapant sur l'élection de Hollande, la maire d'Aix-en-Provence a déposé un recours plus propre devant le conseil constitutionnel.

Mais je me demande si l’argument qu’elle fait valoir à l’appui de sa requête  serait-il  de nature à être plus convaincant que les très forts soupçons de financements illégitimes de son maître pour sa campagne de 2007 (Betancourt, Kadhafi)…
Jugez- vous-mêmes !







 Ce recours a été rejeté pour non respect de la procédure, la requête a surtout de quoi laisser songeur par son contenu...
"Le conseil constitutionnel s'est fondé sur une interprétation très restrictive", argue-t-elle

Quoi qu'il en soit, le conseil constitutionnel n'aura donc pas eu à se prononcer sur le fond de la fameuse requête. Il vaut peut-être mieux : divisée en quatre points, elle ne lui aurait pas valu les félicitations à l'université de Provence... 


Dès le premier point, la juriste s'engage sur le terrain glissant des comptes de campagne : pour elle, "monsieur Hollande a commencé à faire campagne dans tout le pays, un an avant l’élection. Or, il était député et président d’un conseil général ; ce qui requiert un travail à plein temps." Elle demande donc au conseil constitutionnel d'intégrer dans son compte de campagne les revenus tirés de ses mandats et les moyens qui vont avec. Terrain glissant et pas seulement à cause des soupçons qui pèsent sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Car à suivre le raisonnement de Maryse Joissains, les revenus du président, et pourquoi pas du gouvernement, et des nombreuses visites officielles où l'on n'a pas fait que couper des rubans, pourraient être susceptibles d'être inclus. "Monsieur Sarkozy a commencé sa campagne beaucoup plus tard parce qu'il a assumé sa fonction jusqu'au bout. C'est ce que je reproche à François Hollande, qui s'est promené dans toute la France".

Plus simplement, la maire est encore passée à côté de la procédure : c'est la commission nationale de contrôle des comptes de campagne qui, comme son nom l'indique, est chargée de passer au peigne fin ceux-ci. C'est seulement une fois sa décision rendue que le conseil constitutionnel peut être saisi pour contester une approbation ou un rejet. "Comment voulez-vous que l'on fasse en trois jours", rétorque Maryse Joissains.

Le deuxième point charge lui aussi la barque des comptes de campagne. "Toutes les émissions consacrées aux primaires socialistes devront être financièrement établies par le CSA et leur montant sera intégré dans le compte de campagne de François Hollande", dit la requête. Si ces émissions relevaient de la pure propagande, on pourrait alors s'interroger sur le quart d'heure en novembre de Sarkozy avec Obama en prime time sur TF1 et France 2, opération renouvelée de manière similaire avec la conférence de presse commune Sarkozy/Merkel, au cours de laquelle elle l'a assurée de son "soutien". La commission des comptes de campagne avait de toute façon déjà tranché en décembre après avoir été saisie par l'UMP : le coût des débats de primaire n'a pas à y être intégré.

"Ils ont tous roulé pour Hollande"

On fait un pas de plus dans l'amalgame médias/propagande avec le point n°3 : "la campagne médiatique sans précédant favorable à sa candidature, avec tous les jours des émissions organisées dans le seul but de le faire élire" (sic). La demande est identique : que "l’utilisation de moyens alimentés par de l’argent public et des sociétés privées" soit intégrée dans les comptes de campagne. Pas le Figaro quand même ? "Je n'ai parlé que des médias audiovisuels", esquive Joissains. Et les médias Bouygues et Lagardère ? "Ce sont des gens de la finance internationale", balaye-t-elle. Comprenne qui pourra. En tout cas, "ils ont tous roulé pour Hollande".

Cette vision de médias inféodés au PS connaît son paroxysme avec le long point 4, où elle dénonce "le lynchage médiatique de Nicolas Sarkozy au profit du candidat socialiste". Pour elle :

Un antisarkozysme primaire, mais efficace, a été diffusé jour après jour par les médias. Et ceci pendant 5 ans avec une désinformation permanente (...)

Les médias seraient donc coupables de n'avoir pas parlé assez de "réformes d'une modernité incontestables" comme les "pôles de compétitivité, les lois Grenelle de l’environnement 1 et 2". Quand ils n'ont pas comme le "site d’une officine socialiste (ndlr, Mediapart, si on a bien suivi), à l’évidence acquise à François Hollande" mis en cause le président dans des affaires.

Pétain et les génocidaires

Tout cela alimenté par les socialistes eux-mêmes : "Martine Aubry l'a comparé au plus grand escroc de tous les siècles (Madoff, ndlr), il a été comparé également à Pétain, Laval et autres personnages dangereux ou ridicules". Peu flatteur effectivement. Mais pas plus tard qu'entre les deux tours, une certaine Joissains Maryse ne se signalait pas par son amabilité en entamant son appel "La République en danger" par ces lignes :

Les socialistes ont gagné tous leurs combats avec l’apport des voix marxistes et trotskystes, sans aucun état d’âme, conscients des 100 millions de morts causés par le communisme dans le monde (...) dans toutes les démocraties de gauche des continents africains, responsables de nombreux génocides.

A part ça, on voit mal ce qui aurait pu motiver les Sages à prononcer une annulation sur cette base chancelante. Car, malgré les appels à bien chercher formulés par Maryse Joissains, nous n'avons pas trouvé trace de la justification du dernier point soulevé, "la violation de la loi de 1884 sur les syndicats (consultable en ligne, ndlr), qui prohibe l’engagement politique de ces derniers". Ne reste plus qu'une question : la candidate va-t-elle intégrer les coûts des nombreux extraits audios et vidéos sur cette affaire à son compte de campagne pour les législatives ?


Reprenez-vous, amis sarkozystes !

La vie politique ne peut pas être en permanence couronnée de succès… même pour Sarkozy… Et reconnaissez, s’il vous reste un peu d’idéal démocratique qu’il était temps de changer : la droite étant au pouvoir depuis 1995 !!

D'ailleurs pourquoi avez vous autant de peine à reconnaître que Mr Sarkozy s'est lui-même discrédité au cours de ces 5 longues années?

Auriez vous à son sujet la même opinion que Carla soit: "il a tout bien fait"?

Par ailleurs, il faut être beau joueur : étiez-vous vraiment d’accord avec les propos de votre président et sa dérive frontiste des derniers mois ?




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